Comprendre la dépression pour mieux la vaincre

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La morosité ambiante, la vie qui va de plus en plus vite, les turbulences de la vie affective et professionnelle… Parmi les troubles qui en résultent figure la dépression. Comprendre la dépression aide à la vaincre.

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La dépression, un mal de vivre à vaincre

La dépression peut frapper tout le monde. Or la plupart des déprimés ne consultent jamais. Parmi les médicaments phares figure le Prozac®, surnommé « pilule du bonheur  ». Il se présente comme l’un des antidépresseurs les plus prescrits dans le monde, et dont la consommation devient une véritable mode aujourd’hui. Cependant, les antidépresseurs ne profitent pas qu’aux dépressifs. Ils servent tout aussi bien à soulager les victimes de la morosité ambiante. Il faut savoir bien distinguer déprime et dépression. Tandis que le premier est un mal-être passager, le second est une véritable maladie psychique affreusement douloureuse. Dans les deux cas, le déprimé lui n’éprouve plus ni amour, ni désirs, ni joies. Il existe deux types de dépression : le premier dit « bipolaire  » est plutôt rare. Il fait alterner des phases de 36e dessous et des stades d’excitation extrême. Dans ce cas-là, la maladie est généralement préoccupante car si elle n’est pas traitée, à long terme, elle peut mener à la désocialisation. Le deuxième, plus classique, est qualifié de « dépression monopolaire  », et peut survenir après un événement douloureux, un divorce, un deuil ou un licenciement...

La dépression, des solutions qui guérissent

Il faut aussi reconnaître que la dépression, qui est une véritable maladie, est elle-même beaucoup mieux diagnostiquée et traitée que la déprime. Pour la prendre en charge, rien ne remplace l’entretien avec un médecin, ni la qualité de son écoute. Une fois diagnostiquée, la dépression se soigne d’abord par les antidépresseurs. Il faut noter que leur dose varie d’un patient à l’autre, comme les effets secondaires. Heureusement, les derniers-nés des antidépresseurs, réduisent presque à zéro ces effets secondaires, trop souvent responsables de l’arrêt du traitement. De plus, il faut savoir que les antidépresseurs ne guérissent pas le déprimé, puisqu’ils ne s’attaquent pas réellement aux causes de la maladie elle-même. Ils lui permettent de supporter son mal et de mener une vie quasi normale. Ce qui est déjà capital. En cas de dépression, les psychiatres s’accordent à dire qu’un soutien psychologique est nécessaire. Aujourd’hui, les thérapies comportementales remportent aujourd’hui un franc succès dans le traitement des dépressifs. Elles permettent d’identifier les diverses circonstances qui réveillent les émotions négatives les plus intenses, et de cerner les états d’âme qui s’y rattachent.