La sophrologie pour une grossesse zen

La sophrologie prénatale, c’est quoi ?

Il s’agit d’une discipline mariant relaxation occidentale, yoga et
techniques de méditation orientales. Dans le cadre d’une grossesse,
son objectif est de soutenir la femme mentalement et l’aider à se
relaxer physiquement. Grâce à la relaxation obtenue, la pratiquante se
trouvera dans un état entre le sommeil et la veille. Celle-ci pourra
alors lutter contre le stress et apprivoiser ses propres peurs. C’est
ce que les spécialistes en sophrologie appellent le « jeu de
visualisations  ». Avec cette méthode, la femme enceinte anticipe de
manière positive toutes les craintes liées à l’arrivée de bébé, à
l’accouchement ou à l’éventuelle survenue d’une complication. Les
conditions de l’accouchement se voient ainsi améliorées.

La sophrologie prénatale, à quelle période ?

Vous pourrez entamer vos séances à partir du cinquième mois. Il est
possible de prendre des cours individuels ou des cours en groupe. Une
séance dure aux alentours d’une heure et est supervisée par un
sophrologue ou une sage-femme. Avant de commencer chaque rencontre, le
coach discute avec les participantes pour choisir le sujet à aborder.
Une fois le thème trouvé suivant leurs besoins, le sophrologue leur
demande de s’allonger ou de s’asseoir. Elles n’auront, ensuite, qu’à
suivre les indications données dans une voix apaisante. C’est une
manière pour chacune d’apprendre à accepter les changements physiques
qui s’opèrent en elle, de visualiser chaque partie de son corps et de se
détendre en respirant mieux.

La sophrologie et l’accouchement

La sophrologie aide à l’accouchement. Il s’agit d’un fait réel. Et
pour cause, la future maman a eu le temps de se préparer à cette
épreuve à travers les jeux de vision à maintes reprises. Elle reste
positive et s’attend à tous les obstacles avec une détermination de
fer. Ses craintes ont disparu puisqu’elle a appris comment éviter au
maximum les complications, notamment grâce à une respiration
contrôlée. Elle restera maître de ce moment puisqu’elle saura comment
agir sur la douleur sans pour autant en souffrir. Tout ce qu’elle
entreprendra sera davantage efficace. Dans certains cas, elle n’aura
même pas besoin de recourir à des moyens médicaux censés lui faciliter
la tâche.