Mon enfant croit encore au Père Noë l

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Enfants

Plusieurs d’entre nous culpabilisent de mentir à nos enfant pour entretenir le fameux mythe du Père Noë l. Et que se passe-t-il quand il découvre qu’il s’agit d’une fable ?

par Fanny Sylvestre - Admin 334

Les bonnes raisons de croire au Père Noë l

Il revient chaque année, avec sa bonhommie rieuse et sa hotte remplie de cadeaux. Après presque deux siècles d’existence, le Père Noë l continue inlassablement de faire rêver les enfants. Pour l’histoire, ce gros bonhomme barbu, joufflu, rouge et jovial vient directement des États-Unis ; son mythe est apparu sous la plume d’un pasteur américain. Santa Claus débarque en France après la deuxième guerre mondiale et se présente comme un rite païen dont le succès est immédiat auprès des petits et de leurs parents… Cependant, ce personnage est une illusion que l’enfant doit abandonner s’il veut grandir… Oui, comme un passage obligé vers l’âge de la raison ! La question est pourquoi abuser ainsi son innocence en lui faisant croire une histoire qui n’existe pas ?

Tout simplement, pour faire durer le bonheur et la magie que ce mythe procure. À la différence des autres mensonges, celui du Père Noë l transmet quelque chose de magique et de merveilleux. D’autre part, ce mythe protège en quelque sorte votre enfant de la réalité pendant quelque temps. Autre avantage pour vous, parent, le Père Noë l peut également servir de moyen pour transmettre certaines valeurs très importantes à vos enfants, au-delà du titre de son titre de « distributeur de cadeaux  » : entre autres, l’amour, la bonté et la générosité, qui sont bien des qualificatifs attribués au Père Noë l.

L’heure de vérité : un cap nécessaire pour grandir

C’est souvent vers l’âge de cinq-six ans que l’enfant commence à poser la fameuse question du « Comment fait le père Noë l pour visiter tous les enfants en une nuit ?  », certains viennent même à se demander « Comment peut-il rentrer dans la cheminée ?  ». À cet âge-là, les parents ne doivent pas s’obstiner à nourrir ses croyances. Si vous le voyez un peu déçu, rassurez-vous, c’est toujours mieux pour lui que de se sentir idiot parce que plus personne dans son école n’y croit ! Dans un premier temps, le mieux, pour que ce cap se passe en douceur, est de lui demander ce que lui en pense. S’il répond qu’il trouve ça bizarre, avouez-lui la vérité. Et pour le consoler, rassurez-le qu’il recevra toujours des cadeaux et demandez-lui de garder le secret pour son petit frère ou sa petite soeur ; vous verrez qu’il sera flatté d’être dans la confidence.

Toutefois, passé l’âge de raison, il est nécessaire que votre enfant sache la vérité. Ce n’est pas l’aider à grandir que de le pousser à vivre dans un monde imaginaire ! Et s’il y croit encore dur comme fer, emmenez-le à s’interroger sur certaines aberrations : « Penses-tu que des rennes puissent voler dans le ciel ?  » ou alors, « Tu y crois toi aux petits lutins qui fabriquent des cadeaux ?  », vous serez sà»r de susciter l’esprit critique de l’enfant… qui finira de lui-même par faire tomber le voile des illusions. Pour mieux le rassurer, profitez-en pour lui expliquer que vous aussi, vous y avez longtemps cru et que vous aviez hâte de voir reproduire cette magie avec le Père Noë l !